Disparition de Michel CANOVILLE
28 août 2017.
Michel Canoville, une vie pour la Hague
« Notre Maire, Michel CANOVILLE, nous a quitté brutalement le samedi 4 février 2017.
A l’écoute, très humain, aimant passionnément sa commune, très accessible, il trouvait toujours une solution aux problèmes lorsque ses administrés venaient le rencontrer dans son bureau à la mairie.
Grâce à lui, Omonville a su garder son authenticité et son âme.
Le village faisant particulièrement l’admiration des touristes, il aimait à dire : « On a quand même un joli petit village ».
Son départ brutal nous laisse tous sous le choc.
Il va nous manquer terriblement. »
Le Conseil Communal
La disparition tragique de Michel Canoville, lors d’un accident de la route, le 4 février dernier, a bouleversé les habitants et les élus de la Hague et du Cotentin.
Maire d’Omonville-la-Rogue depuis 1983, président du District puis de la Communauté de communes de la Hague de 1995 à 2016, président du syndicat mixte du Cotentin à partir de 2008, et depuis janvier vice-président du Cotentin en charge des finances, Michel Canoville, 68 ans, a joué un rôle clé durant ces quatre dernières décennies.
Au nom de l’ensemble des élus de la Hague, le maire, Yveline Druez, a rendu hommage à son action et son attachement pour cette terre. « Michel Canoville aura marqué l’histoire de ce territoire et son nom restera à jamais associé à celui de La Hague. Les maires et les conseillers de La Hague sont plus que jamais unis et solidaires en cette douloureuse circonstance. »
Le président du Cotentin, Jean-Louis Valentin, a fait part de son immense tristesse : « Le Cotentin est en deuil. Il perd aujourd’hui une de ses personnalités marquantes en même temps qu’un de ses grands serviteurs ».
Michel Laurent, ancien maire de Beaumont-Hague et très proche de Michel Canoville, le décrit comme « un monument », un homme « auquel la Hague doit beaucoup ». L’ancien président de la CCH a assisté à la naissance de la commune de la Hague, pour laquelle il s’était mobilisé de toutes ses forces. Avec les élus, il avait lutté pour que le territoire préserve son autonomie et sa proximité, sans jamais prôner le repli sur soi.
Enfant du pays, passionné de chasse, il était homme de culture, homme de verbe et d’action. Inlassable défenseur de sa région, l’agriculteur à la haute silhouette, père de deux enfants, se définissait comme un homme d’équilibre, comme un humaniste.